Communauté ActNAO



image_2024-05-06_121730710 Groupe ActNAO
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La maîtrise de l’eau est un préalable fondamental au développement durable en Afrique. L’inflexion de l’insécurité alimentaire et énergétique en Afrique de l’Ouest requiert notamment la réalisation d’ouvrages et d’aménagements hydrauliques, respectant des normes hydrologiques adéquates de dimensionnement. Or, l’Afrique de l’Ouest a connu depuis 1970 de nouvelles conditions climatiques, hydrologiques, environnementales et sociétales dont les effets ne sont pas pris en compte dans le calcul de ces normes (ex. crues décennales, centennales) entrainant des sous/surdimensionnements des ouvrages, des nouveaux coûts et des dommages matériels et humains lors d’événements extrêmes.

Partant de ce constat, des membres du réseau FRIEND-WATER Afrique de l’Ouest et Centrale de l’UNESCO (AOC) ont lancé des réflexions qui ont abouti à la proposition d’un projet intitulé « ActNAO : Actualisation des Normes hydrologiques en Afrique de l’Ouest pour une meilleure conception des ouvrages hydrauliques ». Phonétiquement, l’acronyme traduit aussi l’urgence à répondre à ce défi. Le projet ActNAO cherche d’une part à renforcer et structurer une communauté au sein de ce réseau, au travers des actions de formation et de recherche en partenariat. Il doit permettre notamment de développer des réponses communes à des appels à projets nationaux et/ou internationaux. D’autre part, le projet ActNAO vise à favoriser l’interdisciplinarité et un rapprochement avec les sciences humaines et sociales pour apporter une réponse intégrée.

Cette communauté ActNAO s’appuie sur deux objets du partenariat de l’IRD que sont l’IRN ActNAO (International Research Network) et le PSF ActNAO (Programme Structurant de Formation).

La communauté ActNAO a choisi de développer en son sein une culture qui valorise l’égalité des genres et l’inclusion. Cela signifie I/ promouvoir un langage et des comportements respectueux envers tous les membres du réseau ; II/ remettre en question les stéréotypes de genre et les biais inconscients et III/ créer un environnement où les membres de la communauté se sentent à l’aise pour s’exprimer et partager leurs idées.